jeudi 4 décembre 2008

Comme un éclat de rire

Vient consoler tristesse

Comme un souffle avenir

Vient raviver les braises

Comme un parfum de souffre

Qui fait naître la flamme

Jeunesse lève toi

Contre la vie qui va qui vient

Puis qui s'éteint

Contre l'amour qu'on prend qu'on tient

Mais qui tient pas,

Contre la trace qui s'efface

Au derrière de soi,

Jeunesse lève-toi.

Moi contre ton épaule

Je repars à la lutte

Contre les gravités qui nous mènent à la chute

Pour faire du bruit encore

A réveiller les morts,

Pour redonner éclat

A l'émeraude en toi ;

Pour rendre au crépuscule

La beauté des aurores

Dis moi qu'on brûle encore

Dis-moi que brûle encore cet espoir que tu tiens

Parce que tu n'en sais rien de la fougue et du feu

Que je vois dans tes yeux ?

Jeunesse lève toi !

Quand tu vois comme on pleure

A chaque rue sa peine

Comment on nous écoeure

Perfusion dans la veine

A l'ombre du faisceau

Mon vieux tu m'aura plus !

Ami dis quand viendra la crue

Contre courant toujours sont les contre-cultures,

Au gré des émissions leurs gueules de vide-ordures ?

Puisque c'en est sonné la mort du politique,

L'heure est aux rêves

Aux Utopiques !

Pour faire nos ADN

Un peu plus équitables,

Pour faire de la poussière

Un peu plus que du sable

Dans ce triste pays

Tu sais un jour ou l'autre

Faudra tuer le père

Faire entendre ta voix

Jeunesse lève toi !

Au clair de lune indien

Toujours surfer la vague

A l'âme

Au creux des reins

Faut aiguiser la lame

Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre

De ton triste sommeil, je t'en prie libère-toi !

Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre

Sont nos amours toujours au bord du précipice,

N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts

Ne vois tu pas le ciel à la portée des doigts ?

Jeunesse lève toi !

Comme un éclat de rire

Vient consoler tristesse,

Comme un souffle avenir

Vient raviver les braises

Comme un parfum de souffre

Qui fait naître la flamme

Quand plongé dans le gouffre on sait plus où est l'âme

Jeunesse lève toi !

Contre la vie qui va qui vient

Puis qui nous perd,

Contre l'amour qu'on prend qu'on tient

Puis qu'on enterre

Contre la trace qui s'efface

Au derrière de soi ?

JEUNESSE LÈVE-TOI !

Au clair de lune indien

Toujours surfer la vague

A l'âme

Au creux des reins

Faut aiguiser la lame

Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre

De ton triste coma, je t'en prie libère-toi !

Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre

Sont nos amours toujours au bord du précipice,

N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts

A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi

Jeunesse lève toi!